Glossaire des termes fiscaux utilisés pour la fiscalité canadienne et québécoise

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Terme Définition
Déduction accordée aux petites entrepris

Réduction d'impôt accordée aux sociétés privées sous contrôle canadien (SPCC) qui ramène de 28 à 12 % le taux de l'impôt fédéral de base applicable à la première tranche de 200 000 $ de revenu tiré d'une entreprise exploitée activement par une SPCC. Les SPCC dont le capital imposable utilisé au Canada dépasse 15 millions de dollars n'ont pas droit à cette déduction. Les SPCC dont le capital imposable employé au Canada se situe entre 10 et 15 millions de dollars ont droit à une déduction réduite.

Déduction fiscale

Montant déductible du revenu total dans le calcul du revenu imposable, par exemple la déduction pour frais de garde d'enfants et la déduction pour amortissement. Voir aussi : déduction accordée aux petites entreprises.

Déduction pour amortissement

Déduction fiscale permise au titre des immobilisations d'entreprise, qui permet leur amortissement pour dépréciation. Les entreprises peuvent amortir leurs immobilisations jusqu'à concurrence d'un certain pourcentage chaque année. Il existe environ 40 catégories de DPA décrites dans le Règlement de l'impôt sur le revenu. Le taux de DPA s'appliquant à chaque catégorie tient habituellement compte de la vie utile des biens de la catégorie. Lorsque le taux de la DPA est nettement supérieur à celui nécessaire pour qu'il soit tenu compte de la vie utile du bien, on dit qu'il s'agit d'une DPA accélérée.

Déduction relative aux ressources

Déduction annuelle à l'intention des producteurs miniers, pétroliers et gaziers. Elle est égale à 25 % des bénéfices annuels tirés des ressources par le contribuable, calculés après déduction des frais d'exploitation et de l'amortissement, mais avant celle des frais d'exploration, des frais d'aménagement, de l'épuisement gagné et des frais d'intérêt. Cette déduction a pour effet de céder aux provinces un « espace fiscal » qui leur permet d'imposer des redevances et des impôts miniers sur la production de ressources naturelles. La non-déductibilité de ces redevances ou impôts, conjuguée à la déduction relative aux ressources, signifie que ces prélèvements provinciaux n'influent pas sur le montant des impôts fédéraux à payer sur les bénéfices.

Déficit

Écart entre les recettes de l'État et ses dépenses budgétaires pour un exercice.

Dépense de consommation

Achat effectué par les consommateurs pour répondre à un besoin personnel. Les dépenses de consommation constituent de loin la proportion la plus importante des dépenses faites au Canada.

Dépense fiscale

Manque à gagner subi par le fisc ou renonciation à des recettes fiscales en raison d'exemptions, de déductions, de réductions de taux, de remboursements, d'exonérations, de crédits ou de reports particuliers qui réduisent l'impôt normalement payable. Parmi les exemples de dépenses fiscales, mentionnons la déduction des cotisations de retraite et des cotisations à un régime enregistré d'épargne-retraite, les crédits pour dons de bienfaisance et les incitatifs à l'investissement en recherche-développement. Les dépenses fiscales visent souvent à stimuler certains types d'activités ou d'autres fins, par exemple venir en aide aux Canadiens âgés ou à revenu modique.

Dépense non budgétaire

Poste exclus des dépenses budgétaires. Il s'agit surtout des dépenses effectuées sur des comptes en fiducie gérés par le gouvernement fédéral pour des tiers, notamment les paiements effectués au titre des régimes de pension des fonctionnaires fédéraux. Sont aussi exclus des dépenses budgétaires les débours du Régime de pensions du Canada, lequel est géré conjointement par le gouvernement fédéral et les provinces. • Dette à taux fixe (fixed-rate debt) - Titre de créance arrivant à échéance ou dont le taux sera modifié dans un an ou plus.

Dette contractée sur les marchés

Titre de créance pouvant être vendu et acheté après son émission par des investisseurs dans un marché secondaire. La dette du gouvernement contractée sur les marchés prend plusieurs formes, dont les obligations négociables à intérêt fixe, les effets à moyen terme, les bons du Trésor, les obligations à rendement réel et les bons du Canada. L'encours exprimé en dollars canadiens est d'abord vendu aux enchères aux négociants principaux (banques à charte et courtiers en valeurs), qui les revendent aux investisseurs particuliers.

Dette extérieure

Dette des Canadiens envers les prêteurs de l'étranger, qui n'est pas exclusive au gouvernement fédéral étant donné que les gouvernements provinciaux et le secteur privé ont également une dette extérieure considérable. La dette extérieure a du bon si elle sert à financer l'investissement; cependant, une dette extérieure élevée signifie qu'une partie de moins en moins importante du revenu national revient aux Canadiens, parce qu'un montant de plus en plus élevé sert à payer des intérêts aux prêteurs étrangers.

Dette fédérale brute

ontant total dû par l'État. Elle se compose à la fois de la dette contractée sur les marchés, représentée par l'encours de titres tels que les bons du Trésor et les Obligations d'épargne du Canada, et de la dette interne, contractée principalement envers les comptes de pension de retraite des fonctionnaires fédéraux.

Dette fédérale nette

Total des déficits et des excédents fédéraux cumulés depuis la Confédération. La dette nette est la dette brute diminuée des avoirs financiers de l'État, par exemple les prêts, placements et avoirs en devises.

épense budgétaire

Dépense dont le gouvernement fédéral est responsable. Voir aussi : dépense non budgétaire.

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